À mi-chemin entre figuratif et abstraction, cette image, réalisée dans le champ de stèles du Mémorial de Berlin commémorant l’Holocauste (architecte Peter Eisenman), a été obtenue par la superposition de 15 photographies en jouant sur la taille, l’emplacement et la transparence de chacune d’elles. Le mouvement créé par le chevauchement des alignements de stèles additionnés permet de faire apparaître un espace graphique constitué de lignes droites et décalées, à la manière d’un labyrinthe.
« La carte n’est encore qu’ébauchée, actuellement elle comporte de nombreux trous, de nombreux territoires inexplorés. Mais si je persévère assez longtemps, les blancs finiront pas être tous remplis. »
Paul Auster, L’Art de la faim.